MS Word est une bénédiction
Cet après-midi, j’ai eu droit à mon quart d’heure de rire. Avec MS Word. Notre modèle de document d’entreprise comporte un champ titre qui est un signet défini dans un tableau puis recopié à divers endroits du document. La gestion des signets est assez bizarre, mais on finit par s’y habituer, jusqu‘à ne plus penser aux différentes manips à réaliser pour conserver cet édifice fragile. C’est bien sur sans compter sur d’autres astuces qui vont allègrement faire tomber toutes ces recettes dans des bugs sans nom.
Pour gérer les différents indices d’un document, j’aime bien utiliser les marques de révision (je sais, c’est mal, ça marche pas ™ ). Sur une nouvelle version de document, les ajouts apparaissent clairement avec une couleur différente et une marque en marge. Quand on veut faire une nouvelle version, on accepte toutes les modifications antérieures et on peut recommencer avec un nouveau jeu de modifications.
Mais… Mais voilà. Pour une raison inconnue, le signet titre a été considéré comme modifié. Et comme le titre n’a pas changé, ça fait des marques de révision qui n’ont rien à faire. Qu‘à cela ne tienne, me dis-je, j’accepte ponctuellement les modifications sur le titre, et les marques disparaissent. Enfin, c’est ce que je croyais. A l’impression, MS Word remet automatiquement à jour les champs (même si on lui dit le contraire), voit que le champ n’est plus en phase avec son signet (en fait, il l’est mais lui croit que non) et remet le champ dans sa version d’origine, ce qui est perçu comme une modification. CQFD. Impossible d’obtenir une impression sans marque de révision.
Encore une victoire de canard ! Une fonctionnalité qui était hautement utile et efficace devient un problème inextricable. J’ai choisi d’en rire, et je m’en suis payé une bonne tranche !