Je suis passé dans la 8ème dimension...
Si, si, le temps d’une soirée. Quand Hayabousa m’a prêté le DVD en me garantissant un FVNI de première, à la limite entre le Nanard et la grand n’importe quoi assumé et travaillé, mon sang de geek en recherche permanente d’expérience unique n’a fait qu’un tour.
Mission accomplie ! Ce petit diamant de film est une pure merveille de voyage dans l’onirique (ça a la même continuité d’idée qu’un rêve)… En bref, que les esprits chagrins qui veulent un début et une fin résolue à tout film passent leur chemin, ce film est à déguster en débranchant son cerveau et en se laissant porter par l’action. Pour ce genre de film, il faut souvent une bonne dose d’imagination pour recoller dans l’image les intentions du réalisateur (exercice pas vraiment difficile pour un ancien rôliste), et c’est justement la spécificité de Buckaroo Banzaï, c’est que les effets spéciaux sont plutôt recherchés pour l‘époque, avec la nette intention de mettre les moyens pour transcrire l’histoire, qui est d’ailleurs inracontable.
Morceau choisi (imaginez un labo de recherche):
- Mais c’est une citrouille ! – Ne t’inquiète pas, je te raconterai plus tard…
Et le film se termine sans plus d’explication sur la présence d’une citrouille dans un labo…
Bref, un bon coup de soda water dans votre cerveau !
J’ai vu ce film quand j‘étais tout gamin, genre en 1985, quand il est sortit.
J’ai adoré, je trouvait ça magnifique, j’ai pas eu l’occasion de le revoir depuis.
Mais la bagnole qui traverse la matière, et les gars qui sautent super haut, moi j’adore !