Je m'étais promis il y a déjà longtemps de faire une petite prose sur les propriétés de l'exponentielle. Une constatation quotidienne qui me terrorise en sorte, est l'incapacité de mon entourage à appréhender ce que signifie une courbe exponentielle, c'est-à-dire à saisir toutes les implications d'une telle fonction lorsqu'elle apparaît au détour d'un calcul, d'une vidéo ou d'un article de vulgarisation.
Alors qu'on enseigne à nos lycéens les intérêts composés et que cette forme de courbe semble normale pour la finance pour percer les plafonds, on ne remet jamais en question la véracité du comportement à plus ou moins long terme de l'exponentielle. Au mieux le professeur tracera une petite flèche vers le haut pour indiquer la croissance, mais cela ne rendra cette fonction finalement pas différente en apparence d'une droite. Pourtant, l'exponentielle a des propriétés qui ne se rencontrent que rarement dans le monde qui nous entoure et de ce fait sont contre-intuitives.
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Il y avait longtemps que je n'avais pas laissé un billet, et pourtant, ce n'est pas l'envie et les sujets qui ont manqué. Mais, comme beaucoup de choses en ce moment, il faut vraiment s'auto-botter le derrière pour commencer une tâche.
Donc, sur un prêt judicieux de l'ami Nicolas, j'ai lu le dernier livre de Philippe Bihouix, un livre en forme de « rêveries d'un ingénieur solitaire » comme il le sous-titre.
Ces rêveries ont plutôt l'air de réfléxions tout à fait éveillées qui ont lieu au détour de balades et abordent les sujets tels que les limites à la croissance, la crise écologique et le devenir de l'humanité. Ce sont donc des monologues relatant à la fois des faits connus, quelques calculs simples de tête, des impostures démasquées et des réflexions plus politiques ou philosophiques.
Un petit livre qui se lit sans avoir besoin de dégainer un tableur ou un outil de data mining, m'a permis au final d'étayer de nombreuses réflexions personnelles. Il donnera à un boétien les éléments de connaissance pour prendre pied dans les problématiques environnementales sans virer dans la dépression.
Un livre que je mettrais volontiers sans remords dans les mains de mon entourage, à la différences d'autres ouvrages plus ardus ou démoralisants.
Sans être un naïf béat sur le fonctionnement du monde, je pensais jusqu'il y a peu qu'il était encore possible d'infléchir le changement climatique et la destruction de l'écosystème en s'activant au niveau mondial. Mais, ces derniers temps, des réflexions m'amènent à ne plus être aussi optimiste, à moins qu'une crise majeure ne casse la structure de notre société. Avec des mots aussi grandiloquents, il va falloir quelques explications…
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Le fatalisme est-il culturellement vivante dans les sociétés contraintes en énergie ?
Le fatalisme a acquis une très forte connotation péjorative depuis quelques siècles. On a attaché à ce terme une idée de laisser-faire et de passivité qui le transforme aujourd'hui défaut quasi-capital dans notre société moderne.
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Après avoir regardé plusieurs fois, et même imposé le film à ma famille, c'est avec une certaine crainte que je me suis attaqué au livre éponyme dont l'œuvre cinématographique est tirée. La retranscription à l'image est assez fidèle au livre avec quelques mises en scène truculentes particulièrement réussies. Car, oui, c'est un livre historique sur la finance, et plus spécialement sur la grande crise de 2008, et le risque est toujours grand de verser dans le document technique difficile à lire.
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Vision saisissante à l'hypermarché ce jeudi matin : il y a pas mal de clientèle et celle-ci est à 90% vraisemblablement retraitée. Cette densité de personnes âgées est tout à fait inhabituelle dans mon quotidien. Parmi toutes ces têtes aux cheveux blancs, on voit quelques jeunes, habillés au couleurs de l'enseigne qui tentent de remplir les rayonnages aussi vite que les anciens les vident.
Ça me rappelle que l'augmentation de l'espérance de vie a été un facteur non négligeable de la croissance.
J'adore la citation « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer », qui permet trop souvent de manière simple de remonter aux causes de certains évènements de notre quotidien au travail ou à la maison.J'utilise souvent «incompétence » à la place de « bêtise », mais l'idée reste la même. Et bien, je viens de découvrir qu'elle portait un nom.
Étant utilisateur de Git à l'ancienne, j'accède à la plupart de mes dépôts en mode identifié via ssh. J'utilise des clés différentes selon les dépôts (ce qui est considéré comme une sage décision de sécurité), et toutes les clés SSH sont protégées par mot de passe.
C'est tout de même une plaie de devoir saisir les mots de passe à chaque interaction avec le dépôt distant, et il m'arrive, quand ça finit par trop m'énerver de faire appel à ssh-agent pour qu'il stocke les clés dévérouillées le temps de la session. Le problème est qu'il faut appeler spécifiquement ssh-add avec le chemin de la clé à déverrouiller, une procédure ennuyeuse car je n'ai pas les chemins de mes clés sous la main, alors que ssh sélectionne automatiquement les bonnes clés à utiliser lorsque j'accède à distance.
Il y a une solution à ce problème : c'est d'ajouter une simple ligne après chaque ligne Host dans ~/.ssh/config :
AddKeysToAgent yes
Avec cette petite ligne, un appel à ssh la première fois demande le mot de passe, mais celui-ci est passé à ssh-agent qui le fournira pour les fois suivantes.
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