Quand la finance est juge et partie

Je viens de tomber sur un article du monde qui fait directement écho à des réflexions nocturnes de jeudi soir sur l‘économie actuelle, et à d’autres plus anciennes . Réserves d’usage : je ne suis pas économiste, et ce que je pense des théories économiques ne leur font pas honneur.

Donc, aujourd’hui, les agences de notation économique qui il n’y a encore pas si longtemps annonçaient un avenir radieux pour des banques et sociétés trempées dans les subprimes, préviennent les investisseurs que les États qui ont du recourir à des emprunts importants pour “sauver” le monde économique privé ne sont plus dignes de confiance pour le remboursement de leur dettes. Il faut dire qu’elles sont bien placées pour le savoir, elles ont pu mesurer l’ampleur de leurs erreurs d’appréciation, et en plus sans en subir l’impact économique (Standard&Poor’s a eu un revenu de 2,6 milliards de dollars pour l’année 2008). Voilà donc les États qui doivent se vider de leur substance et s’endetter pour nourrir la bête, et cette même bête qui mord la main qui la nourrit…

D’un autre côté, ce mouvement n’a pas échappé et a même été anticipé par certains du LEAP

Ainsi, à force de tenter de porter sur leurs épaules le poids toujours croissant de la crise en cours, la plupart des Etats concernés, y compris les plus puissants, ne se sont pas rendu compte qu’ils étaient en train d’organiser leur propre écrasement sous le poids de l’Histoire, oubliant qu’ils n‘étaient que des constructions humaines, ne survivant que parce que l’intérêt du plus grand nombre s’y retrouvait. Dans ce numéro 32 du GEAB, LEAP/E2020 a donc choisi d’anticiper les conséquences de cette phase de dislocation géopolitique sur les Etats-Unis et l’UE.

Et une analyse un peu plus récente , nous montre que cet enferrement des État est loin d‘être terminé

GodSlayer Sunday 07 February 2010 at 10:42 am | | default
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One comment

cornelius

voir la Grèce , le Portugal et l’Espagne j’ai lu récemment une info disant que si les états de la zone euro arrivaient à limiter au maximum le recours aux emprunts et aux assurances à coût prohibitif par les pays les plus à la dérive un retournement de situation pourrait être possible Angela Merkel , selon l’article , semblerait se laisser convaincre …

cornelius, - 09-02-’10 14:04
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