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Complets, par un prof israelien
Une boite l’a compris et offre les services adéquats.
En fouillant dans mes vieilles paperasses, je suis tombé sur le bulletin de second semestre de math spé. Mention en bas de la page :
bq. Une bonne année scolaire Autorisé à doubler
Ben, oui. Dans ce genre de classe, quand on a bien travaillé, on a le droit de repiquer. Elle n‘était pas belle la vie ?
Ce soir, en revenant du travail dans le bus, j’ai eu un flash de mémoire. Je me suis remémoré comment était agencé les “bulles”, des petits espaces d’hébergement que j’ai découverts en colonie de vacances à Gripp quand j’avais 9 ans.
Ma pensée glissant sur la mémoire, j’ai commencé à reconstituer les lieux de cette colonie. Et à mon grand étonnement, j’ai facilement reconstitué l’agencement des bâtiments où j’ai passé quinze jours, il y a près de 20 ans. J’ai du mal à me souvenir de certaines formules que j’ai manipulées un an durant il y a dix ans, mais reconstituer une topographie que je pensais avoir complètement oublié a été plus facile.
Par curiosité, j’ai voulu voir si je pourrais reconstituer consciemment de la même manière les autres lieux de colonie. Et ça n’a pas été plus difficile : St Jean de Sixt, CapBreton, et même ma première colo, quand j’avais 6 ans dont je ne me souviens plus du nom. Ca n’a aucune utilité pratique, mais je m’en souviens comme si j’y étais passé dans l’année…
En rentrant, j’ai fait ingénument part à ma chère et tendre de cette bizarre découverte. Sa réponse fut cinglante : “Bien sur ! Moi, aussi je me souviens très bien de mes colos !”. Rien d’extraordinaire donc… Mais pourquoi donc peut-on mémoriser sans effort et se souvenir encore d’un topolographie ?