Des froumis et des hommes
Entre le week-end dernier où j’ai pu goûter en avant première d’une démonstration du blind-test spécial génériques de série que préparait Doomyflo et ce week-end où j’ai déterré pour le rire de mes filles une chanson débile des années 80, je me dis que le cerveau est une machine formidable.
Lorsque l’on habite quelque part, on a tôt fait d’amonceler des monticules de babioles et cochonneries en tout genre. Quand il est temps de déménager, le tri s’impose et on laisse avec l’ancienne demeure des objets qui appartiennent à l’ancienne demeure. Pour le cerveau et la mémoire, c’est à peu près la même chose, à la différence qu’on ne choisit pas ce qu’on va laisser et ce qu’on va garder. A la faveur du blind-test musical, j’ai pu évaluer à quel point j’ai pu stocker des choses aussi insignifiantes que les génériques de séries, d’autant mieux que les séries sont répétitives (pléonasme) et la répétition la meilleure amie de la mémoire.
De manière tout à fait opposée, certaines ritournelles écoutées une fois ont laissé une empreinte indélébile. Et pour vous la faire partager une petite vidéo :
Eh, oui… Des hommes utilisent les interconnexions de leurs milliards de neurones pour ça…
La liste s’allonge inexorablement : je dois avoir pour 6h30 de musiques tatalement dispensables ( enfin certaines!) et d’autres qui me remuent les tripes de nostalgie

énorme cette video!! ( je m’en souviens tres bien snif!) et je réalise pourquoi j’avais une telle aversion pour les moches bonnets de piscine