J’entends déjà fuser les keskecéé dans la salle. Le plus simple pour expliquer et de reprendre la citation de son créateur (français)
bq. Si je veux apprendre le Judo, je vais minscrire au dojo du coin et y passer une heure par semaine pendant deux ans, au bout de quoi jaurai peut-être envie de pratiquer plus assidument.
Si je veux apprendre la programmation objet, mon employeur va me trouver une formation de trois jours à Java dans le catalogue 2004.
Laurent Bossavit
Voilà. Et pour plus d’information, c’est ici . Aujourd’hui, nous avons donc fait un randori (scéance d’exercice) sur la programmation d’un jeu de Mastermind en mode TDD . En gros, une quinzaine d’informaticiens plutôt compétents planchent pendant une heure et demi sur un programme, et finissent par générer un jeu qui ne marche que pour un seul pion à deviner…
Maigre résultat, si on en juge par ce critère, mais l’objectif était ailleurs : introduire aux nouveaux venus dans le monde de l’extreme programming, le concept de Test Driven Development, une manière de programmer, en commençant avant tout par exprimer le besoin sous forme d’une mise en situation logicielle de la fonctionnalité (le test), avant de s’attaquer à la fonctionnalité proprement dite. Enfin, pour une bonne partie de l’audience, partager les expériences de programmation XP, et les “bonnes habitudes” à prendre avec cette méthodologie.
Même si on eu l’impression de discuter quelques fois du sexe des anges, l’expérience reste à réitérer.
Cette nouvelle distrib arrive avec son lot de changements qui peuvent s’apparenter à des régressions :
* Toute la partie subversion repose sur GNUtls pour les connexions sécurisées avec les serveurs , et GNUtls est pédant sur le protocole SSL, ce qui bloque certains accès… Du coup, il m’a fallu recompiler subversion.
* ffmpeg n’a plus une foultitude d’encodeurs video (qui ne sont pas libres). En fait, il faut faire le ménage, pointer sur les dépots medibuntu et installer le paquet “non-free-codecs”
* KDE4 n’est pas copain avec autofs, le deamon pour gérer la montage automatique des partages distants, quand autofs ne peut pas monter les-dits partages (genre dans le train)
Sinon, KDE4 est très utilisable et le T500 a une autonomie de folie (+de 5 heures annoncées).
Ce week end, Alpinux participe à la fête de la science à Chambéry. Donc rendez-vous au carré Curial pour passer nous voir !
La formule d’origine d’Ubuntu c’est :
bq. The “Ubuntu” is an ancient African word, meaning “humanity to others”
Qui d’ailleurs semble être une approximation
Mais bien sur, la réussite suscite des convoitises et de la jalousie en forme de raillerie…
alors pour le plaisir, j’ai trouvé les déclinaisons suivantes :
bq. The “Kubuntu” is an ancient African word, meaning “humanity to others” (difficile à croire…)
Ubuntu is an ancient african word meaning : “I can’t configure Debian”
“Ubuntu” is an ancient African word, meaning “I can’t configure Slackware” (changez ici par votre distrib un peu velue)
Ubuntu est un ancien mot Africain qui signifie “fenêtre”
Ubuntu est un ancien mot Africain qui signifie “je suis trop nul pour configurer windows”
Ubuntu est un ancien mot africain voulant dire “je ne sais pas installer un système d’exploitation sur mon ordi.”
Ubuntu est un ancien mot Africain qui signifie “ Je suis capable de configurer Debian mais j’ai d’autres choses a faire”
“Debian est un ancien mot Africain qui signifie “Je m’la pête”
Gentoo” is an ancient african word, meaning “Read the F*ckin’ Manual”
Mais sur le thème de “l’ancien mot africain” au sens très profond (ah… les racines de l’humanité ont bon dos), on peut sortir aussi du thème de l’informatique. Je vous propose par exemple en référence à mes dernières lectures
bq. HADOPI est un ancien mot africain signifiant “Nous voulons vos libertés”.
Et vous, vous le détourneriez comment ?
Une des fonctionnalités que j’apprécie particulièrement avec emacs et la gestion des rectangles de texte avec des registres : sélectionner un bloc de texte, les deux coins de la sélection sont utilisé par définir le rectangle puis,
* C-x r r pour sauvegarder le rectangle dans un registre
* C-x r i pour coller le rectangle depuis un registre
* C-x r k pour effacer le rectangle selectionné
* C-x r t pour répéter une chaine de caractère dans le rectangle
Cette fonctionnalité me manquait dans Kdevelop, mais en fait elle existe depuis 2001, dans tous les éditeurs basés sur le widget d‘édition de code KDE. On bascule de mode de sélection en pressant C-S-b. A ce moment, dans la barre d‘état le mode de sélection bascule à “BLK” et on peut manipuler des blocs de sélection. Pas aussi puissant qu’Emacs, mais soudainement beaucoup moins rébarbatif…
Surfant sur le Standblog, j’ai découvert un article d’infoworld qui, apparemment, célèbre le mouvement unique au monde de la sphère IT Française vers les logiciels libres.
Tirant des leçons de l‘évolution de l‘écosystème informatique Français, l’article annonce que les décideurs IT de demain sont déjà en formation sur des logiciels libres dans les universités françaises, ce qui fait cruellement défaut aux Etats-Unis. Je n’ai pas d‘échelle d‘évaluation de notre cas national par rapport aux U.S., et je ne considèrerais pas mon expérience personnelle, où j’ai injecté pas mal de logiciel libre dans mon travail, avec un forcing idéologique, lorsque je pensais que le jeu en valait la chandelle, comme un cas commun. D’autres sons de cloche, venant entre autre de Daniel Glazman sur l‘état du secteur informatique en France…
Alors que penser ? J’entends de plus en plus dire autour de moi que des SSII de toutes taille utilisent le logiciel libre à tour de bras dans leurs propositions commerciales, que de plus en plus de services internet sont déployés sur des bases de logiciel libre, et que sur le vieux continent, l’embarqué subit un boom propulsé par le libre. Mais je ne ressens plus cet engouement de l’accélératon d’un mouvement, peut-être à cause d’un effet de normalisation. L’esprit source ouvert reste, mais peut-être plus l’aspect communauté libre…
Vous avez rêvé de pouvoir écrire les caractères , ½, ¼ et autres caractères simplement sous KDE ? C’est facile, avec le mapping de kubuntu. Pour celà il vous faut une touche “compose”. Et pour l’avoir, lancez le “KDE Control Center”, allez dans “Régional et accessibilité”, puis “Options Xkb”, cochez “Activer les options xkb”, puis dans la liste choisissez sous “Touche compose” d’activée une touche inutile de votre clavier (vous savez celle avec une fenêtre qui ondule…).
Après dans n’importe quelle application qui le supporte, la touche compose s’utilise en la pressant puis la relâchant et en appuyant successivement sur deux touches à composer.
* : Compose, %, o
* ½ : Compose, 1, 2
* ¼ : Compose, 1, 4
D’autres doivent exister, mais déjà le pour mille devient accessible.
Admettons que vous avez votre téléphone portable chez un fournisseur de téléphonie mobile couleur de la Hollande. Vous vous dites : “ici peu de chance d’avoir des logiciels libres…”
Alors, vous avez pris une jolie photo, et vous allez l’envoyer par MMS. A ce moment, votre mobile se connecte au serveur de MMS, par un appel web (eh, oui, aussi pour ça !), et le serveur répond gaiement :
bc. 200 OK
Date: Thu, 10 Jul 2008 08:57:42 GMT
Server: Apache-Coyote/1.1
Content-Length: 61
Content-Type: application/vnd.wap.mms-message
Proxy-Connection: keep-alive
Via:: 1.1
C’est (encore !) en serveur Apache (LL !) avec un connecteur Coyote (LL!). Rien de neuf sous le soleil…
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